30/12

Lardé de coups de couteau chez lui. Abattu dans un parking souterrain

Deux enquêtes confiées à la police judiciaire sur fond de trafic de drogue. La première, se situant aux Minguettes durant l'été, n'est toujours pas résolue.

La seconde qui s'est déroulée à partir de la découverte en novembre d'un cadavre dans un parking souterrain du 3e arrondissement a connu un rebondissement récent avec la mise en examen d'un individu pour homicide volontaire.

Le 12 juillet, Yves Lerebourg, 32 ans, est découvert tué à son domicile de la rue Gaston-Monmousseau à Vénissieux. Le corps de la victime porte trace de nombreux coups de couteau et pour la famille c'est l'incompréhension.

On ne connaît pas, a priori, d'ennemis à ce garçon qui vit en solitaire depuis trois ans dans ce petit appartement bien tenu. Cependant au fil des auditions et des constatations dans l'appartement d'Yves, les limiers de la PJ ont acquis la conviction qu'ils sont en présence d'un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants. Yves Lerebourg, agent d'entretien puis chauffeur, était sans emploi depuis un grave accident du travail. Plusieurs de ses connaissances ont été interrogées. En vain pour l'instant, car les enquêteurs sont loin de désespérer.

Avec le meurtre de Youssef Ameur, 28 ans, retrouvé le 5 novembre avec une balle en pleine tête dans une Peugeot 206 garée dans un parking souterrain du 150 de l'avenue Félix-Faure, la PJ est à nouveau sur les dents et la chance va lui sourire. Des empreintes relevées sur la voiture et des traces d'ADN sur un mégot de cigarette vont être déterminantes. Une semaine après ce qui apparaît être, là aussi, un règlement de compte, deux individus vont tomber. Le premier pour non-assistance à personne en danger et le second pour association de malfaiteurs.

Il faudra attendre le 15 décembre pour y voir plus clair dans ce drame qui ressemble fort à une exécution. Interpellé à Montpellier, un Lyonnais d'une trentaine d'années, vivant dans le sud, est soupçonné d'avoir été l'intermédiaire dans le cadre d'une livraison d'une quarantaine de kilos de cannabis avant de devenir le « flingueur » du parking.

Un rôle qu'il conteste formellement. Une confrontation avec les trois hommes écroués dans le cadre de ce dossier a été ordonnée par le juge d'instruction.