L'ex-président de l'AS Monaco agressé dans sa villa



C'est arrivé mercredi dernier à 23 h 20. L'ancien président de l'AS Monaco regagne seul sa villa de Roquebrune-Cap-Martin à bord de sa voiture et échange quelques mots avec l'agent de sécurité. C'est à ce moment-là que deux individus portant des cagoules noires surgissent et les braquent.
L'un des deux agresseurs, armé d'un pistolet, intime aux deux hommes l'ordre d'entrer dans la villa. Là, les malfaiteurs menottent et ligotent Jean-Louis Campora et l'agent de sécurité. Evidemment, seul le maître des lieux les intéresse. Ils veulent connaître l'emplacement du coffre.
Mais l'ancien président de l'AS Monaco ne lâche rien, ne cède pas et met en garde ses agresseurs : il est cardiaque et doit donc être ménagé. Apparemment, les deux braqueurs sont surpris par cette résistance et désarçonnés par les problèmes de santé de leur victime. Ils insistent, menacent, mais se gardent de porter des coups. Rien à faire pourtant, l'agressé est intraitable. Les deux braqueurs se rabattent alors sur de la menue monnaie, quelques euros qui traînent. Rien de bien satisfaisant pour ceux qui se voyaient devant un coffre... Ils raflent également quelques bijoux, une montre de marque et, assez curieusement... une réplique du trophée de la Coupe du Monde, qui lui avait été offerte en 1998.
Les agresseurs finissent par prendre la fuite, malgré ce maigre butin. Pendant ce temps, Jean-Louis Campora, toujours ligoté, parvient à se libérer et c'est lui qui donne l'alerte.