Une compresse oublié dans son ventre prise pour un cancer



Vito Ferrara, un retraité de 72 ans, a décidé de passer un scanner mi-février. "Cela faisait des années que j’avais de plus en plus de mal à uriner. Je me suis dit que tout cela était dû à mon âge".
La spécialiste lui annonce qu'il a une grosseur de type cancéreuse de 16 centimètres et qu'il va falloir l'opérer.
L'homme, habitant depuis 2001 à Mèze, dans l'Hérault, diabétique et souffrant du coeur ne se voit pas lutter contre un cancer.
L'opération est fixée au 20 mars, à l'hôpital de Sète.
A son réveil, le médecin lui a dit "Vous n'avez rien". "Ce que vous aviez, c’est une compresse". Une compresse de 9 cm d’épaisseur, de 10 cm de largeur et de 17 cm de long.
"En septembre 2000, je m’étais fait opérer de l’estomac à l’Hôpital privé d’Antony, dans les Hauts-de-Seine, et c’est obligatoirement à ce moment-là que cette compresse a été “égarée” dans mon ventre", a raconté le retraité.
Aujourd'hui, il arrive de mieux en mieux à uriner et devrait avoir une vie normale dans le courant de l'été.
La victime et sa femme se renseignent désormais pour savoir quels recours ils peuvent intenter contre l'hôpitl d'Antony. Ils ont déjà pris contact avec le tribunal d’instance de Sète et avec une association spécialisée dans ce genre d’affaire.