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Céleste, 15 ans, quitte quelques instants son domicile pour chercher un colis : elle est violée et assassinée

François Vergniaud, 49 ans, est jugé depuis vendredi devant la cour d’assises de Loire-Atlantique pour le viol et le meurtre d'une adolescente à Nantes.

Le 20 août 2020, Céleste, 15 ans, était sortie de chez elle quelques instants pour aller chercher un colis. Elle ne retournera jamais à son domicile.

Son cadavre sera retrouvé deux heures plus tard dans les combles d'une maison en réfection incendiée située 3, rue Adolphe-Moitié, à à peine 200 mètres de son domicile.

La victime avait été violée et étranglée à mort.

Juste avant le meurtre, des voisins avaient aperçu un homme faire des allers-retours et une voiture située à proximité.

Un véhicule correspondant à ce signalement avait été verbalisé le jour même pour stationnement irrégulier. Le profil de son propriétaire, François Vergniaud, avait retenu l’attention des policiers au-delà de leurs espérances.

En effet, cet homme avait été condamné en 2005 à 18 ans de prison pour 9 viols et 4 tentatives de viol. Libéré en 2016, il voyait tous les 2 mois un psychothérapeute dans le cadre de son suivi socio-judiciaire.

Lors de sa garde à vue, François Vergniaud avait expliqué être venu une première fois à Nantes faire du repérage rue Adolphe-Moitié.

Puis, le 20 août, l'homme de 46 ans était revenu chercher un logement, plutôt désaffecté, pour pouvoir passer à l’acte. Une fois le lieu trouvé, il était descendu dans la rue à la recherche d'une proie.

C'est à ce moment là qu'il avait croisé la lycéenne, sortie de chez elle pour aller chercher un colis.

Pour l'attirer dans la maison abandonnée, il lui avait demandé de l’aider à porter un carton. Le même mode opératoire lors de ses 13 viols et tentatives de viol à Poitiers.

François Vergniaud l'avait fait monter au 2ème étage où il l'avait violée. Puis, pour la faire taire, il l'avait étranglée à mort avec un câble en plastique.

Il était retourné dans son véhicule chercher une bouteille d’eau de javel et des allumettes pour faire disparaître les preuves et incendier le logement.

Le verdict sera connu en fin de semaine. L'accusé risque la réclusion criminelle à perpétuité.