25/09

Disparition : Lina, 15 ans, a envoyé un dernière message à 11H20 à son petit-ami

L'inquiétude grandit dans l'enquête sur la disparition de Lina samedi 23 septembre dans le Bas-Rhin.

Vers 11H15, l'adolescente de 15 ans a quitté son domicile de Champenay, un hameau de la commune de Plaine, un millier d'habitants, pour prendre le train à 12H03 à la gare de Saint-Blaise-La Roche et se rendre à Strasbourg.

La jeune fille avait rendez-vous avec son petit copain dans la capitale alsacienne.

Lina devait effectuer le trajet à pied entre son domicile et la gare, soit 3 km, en marchant le long de la D350 puis sur la piste cyclable.

Vers 11H20, l'adolescente a envoyé à son petit ami un message pour dire qu'elle était en chemin. Après, on n'a plus aucun signe de vie.

C'est son petit-ami qui, inquiet de ne plus avoir de nouvelles, a donné l'alerte.

Selon le communiqué du parquet de Saverne, les vérifications effectuées sur la ligne de train entre Saint-Blaise-La Roche et Strasbourg montrent que la jeune n'est pas montée dans le train.

D'après les premières auditions, Lina n'est pas connue pour avoir fugué. Ses amis décrivent une ado "souriante, toujours de bonne humeur".

Un important dispositif de gendarmerie a été déployé pour la retrouver dont une équipe cynophile, un hélicoptère équipé de caméras thermiques et des drones. Une battue a été organisée ce lundi dans cette zone de montagne, dans un secteur boisé et escarpé.

Une centaine de personnes y ont participé : des proches de Lina, des habitants du secteur alertés par les réseaux sociaux, encadrés par les gendarmes. Une nouvelle battue aura lieu demain matin à 10H00.

Lina mesure 1m60 pour 49 kg. Elle a les cheveux châtains-blonds mi-longs. Elle a les yeux verts clairs.

Au moment de sa disparition, elle avait les cheveux attachés. La jeune fille portait une doudoune blanche courte, une robe grise qui arrive à mi-mollet et des converses hautes et blanches.

La maman de Lina s'est exprimée au micro de France 3 et BFMTV ce lundi.

« Je veux retrouver ma fille, je veux qu’elle soit près de moi. Comme toute maman, vous comprendrez bien que c’est difficile. C’est une torture de ne plus avoir son enfant près de soi. C’est quelque chose que je ne souhaite à personne, c’est une grande douleur » a confié Fanny.

Elle a rappelé le numéro de téléphone de la gendarmerie. Toute personne pouvant fournir des informations sur cette disparition peut contacter les enquêteurs au 03 88 97 04 71.