21/09

Professeur d'université tué de 12 coups de couteau : sa femme a avoué le meurtre

Dans l'enquête sur la mort du professeur d'université Patrice Charlemagne, son compagne a avoué le meurtre en garde à vue.

Lundi, vers 4H00 du matin, Justine Jotham avait appelé la police parce qu'elle avait surpris des cambrioleurs, en pleine nuit, dans sa maison de Rosendaël, une banlieue de Dunkerque, dans le Nord.

Cette femme de 37 ans avait précisé qu'elle avait réussi à s'échapper avec son bébé de 20 mois sous le bras mais que son mari était resté à l'intérieur du pavillon.

Les policiers, arrivés sur les lieux, n'avaient pu que constater le décès de l'homme de 51 ans. Son corps était lardé de 12 coups de couteau à la carotide, dans la poitrine et à l’abdomen, dans une chambre du premier étage.

Les enquêteurs avaient retrouvé deux couteaux ensanglantés, des gants ainsi qu’un ordinateur portable.

En réalité tout était faux. C'est la femme de 37 ans qui a poignardé à mort son mari.

Les policiers avait d'ailleurs relevé une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d'un des gants retrouvé sur place.

De plus, l’analyse des contenus des smartphones des deux conjoints a révélé des tensions dans le couple.

Justine Jotham est maître de conférences en Littérature et enseignante, comme la victime, à l’Université du Littoral Côte d’Opale.

Elle est également conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement,