02/06

Un joueur de rugby tabasse sa femme car elle a fumé une cigarette : les terribles images

Mohamed Haouas, joueur international français de rugby, a comparu mardi devant le Tribunal Correctionnel pour des faits de violences conjugales.

L'agression s'est produite le vendredi 26 mai à Montpellier, dans l'Hérault.

Le joueur du Montpellier Hérault Rugby a surpris son épouse en train de fumer une cigarette devant le centre commercial Polygone où elle travaille.

Fou de rage, l'homme de 29 ans a poursuivi sa compagne. Les images de vidéosurveillance montrent Imane Haouas qui s'enfuit dans les couloirs, effrayée, avec son mari à ses trousses.

Ce colosse d'un mètre 85 pour 123 kg, l'a rattrapée et lui a fait une balayette pour la faire tomber, lui a asséné une gifle alors qu'elle était au sol et l'a relevée brutalement pour la forcer à le suivre.

Puis il l'a emmenée de force jusqu’à sa voiture, située à environ 800 mètres de là. Des témoins ont tenté de s’interposer. En vain. Ils ont prévenu la police, qui a par la suite interpellé le joueur professionnel.

Pour sa part, son épouse n'a pas porté plainte, mais s'est portée partie civile. Elle souhaitait retrouver son mari avec lequel elle a deux enfants, afin de "pouvoir discuter dans l'intimité du couple" de ces faits.

« Elle ne m’a pas dit la vérité, c’est ça le problème. Je me suis dit : si elle peut mentir pour la cigarette, elle peut mentir pour autre chose » s'est justifié le prévenu à l'audience.

« J’ai toujours tout fait pour ma famille et là, elle veut travailler, avoir une vie sociale. J’ai un bon salaire, je préférerais qu’elle ne travaille pas. J’ai peur de la perdre, j’ai des soupçons qui me tiraillent. Mais je me suis emporté, je m’en veux », a-t-il rajouté.

Le sportif a été condamné à un an de prison ferme avec un aménagement possible avec un bracelet électronique et sans maintien en détention. Il est donc retourné au domicile conjugal.

Mohamed Haouas est déjà bien connu des services de police. Il avait déjà été condamné cette année à 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour des braquages commis en 2014.

Il était était aussi jugé mardi pour des faits de violences en réunions. Le jugement sera rendu le 30 juin prochain.