09/03

Salomé, 21 ans, battue à mort, étranglée et cachée sous des ordures : perpétuité pour son meurtrier

Amin Mimouni, 29 ans, a comparu devant la cour d'assises de Nice pour le meurtre de sa petite amie Salomé Garnesson.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 30 au 31 août 2019 à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes.

Ce soir là, l'accusé a battu à mort et étranglé la jeune femme, âgée de 21 ans, traîné son corps avant de le dissimuler sous un tas d'ordure, au fond d'une impasse.

Au total, 46 traces de coups avaient été dénombrées sur le corps de la victime. Seule une comparaison ADN avait permis de confirmer son identité.

La jeune femme était tombée sous l'emprise de son petit-ami. Elle avait arrêté ses études, puis elle avait quitté son travail.

Juste avant le meurtre, Salomé venait de lui annoncer qu’elle le quittait.

A la barre, quelques instants avant le verdict, l'accusé a dérapé.

"Est-ce que A. (une des amies de Salomé) est là ? Je l'accuse de non-assistance à personne en danger car elle n'a rien fait pour l'aider alors qu'elle savait qu'elle était en danger de mort." a lancé le jeune homme.

"Vous voulez la vérité en face ?", dira ensuite Amin Mimouni à trois reprises.

L'accusé sera alors interrompu par Me Sophie Rebaudengo, une de ses avocates :

"Il a reconnu les faits et assumé ses actes odieux" a plaidé cette dernière rappelant la violence d'un père qui appelait son fils "Staline".

"Il est devenu un adulte agresseur." a-t-elle conclu.

Un passé qui aurait été le déclencheur des violences quand Salomé a dit à son petit ami qu'il ressemblait à son père.

Amin Mimouni a été condamné ce jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans.