07/03

Valentin Francy, 21 ans, retrouvé poignardé à mort dans sa chambre d'étudiant, était stagiaire à TPMP

Valentin Francy, 21 ans, a été retrouvé mort samedi dans son appartement situé rue de la Cure dans le XVIe arrondissement de Paris.

Les pompiers, alertés par ses proches inquiets de ne plus avoir de nouvelles, s'étaient rendus sur les lieux et avaient remarqué des traces de sang sur la porte d’entrée.

Le corps sans vie du jeune homme se trouvait juste derrière cette porte. La victime a été poignardée à mort, probablement avec un couteau.

Il y avait du sang partout dans l'appartement qui était sens dessus dessous. Plusieurs objets ont été cassés mais, visiblement, rien n'aurait été volé. Ce décès serait survenu le 2 mars.

Originaire de Corrèze, Valentin était étudiant en licence d'histoire à l'université de Seine-Saint-Denis. Dès son adolescence, ce passionné d'histoire avait décidé de s'investir dans l'association du Souvenir Français, dont il était porte-drapeau.

Sur les réseaux sociaux, la jeune victime disait vouloir épouser le métier de journaliste. Passé par des radios locales, il participait, depuis son arrivée à Paris, à la rédaction d'un site d'informations destiné aux étudiants.

Dans l’immeuble, il avait déjà son surnom « le petit étudiant ». Un jeune « gentil comme tout » qui « n’aurait pas fait de mal à une mouche » témoigne un résident.

Valentin Francy était investi dans plusieurs associations qui venaient en aide aux plus démunis.

Il était également stagiaire au sein de la boite qui s'occupe du public de TPMP, l'émission de C8.

"C'est un véritable hommage que nous souhaitons lui offrir ce soir" a déclaré hier soir Cyril Hanouna.

"Il voulait travailler dans les médias et il venait souvent nous voir ici", a-t-il confié, ajoutant que Moktar, qui s'occupe de la sécurité, connaissait également bien Valentin.

"Il aimait tellement la politique et vos émissions qu'il était dans le public du Face à Baba avec Olivier Véran" a expliqué Gilles Verdez.

Ce dernier a évoqué une histoire qui remonte à quelques années :

"Visiblement il y a une histoire de racket il y a 3 ans, à son arrivée à Paris. Est-ce que c'est lié ?", demande-t-il, déclarant que Valentin "aurait été racketté par des gens, peut-être liée déjà à cette générosité qui l'habitait".

Le crime de rôdeur serait écarté car, pour accéder à la chambre de Valentin, il faut passer deux digicodes. Tout porte à croire qu'il a volontairement fait rentrer quelqu'un à son domicile. Il avait l'habitude de venir en aide aux gens dans le besoin.

L'enquête se poursuit.