22/10

Un homme exécuté après avoir battu à mort sa fille de 9 mois qui l'empêchait de jouer aux jeux-vidéo

En décembre 2002, Benjamin Cole jouait aux jeux-vidéo lorsqu'il a été dérangé par les cris de sa fille de 9 mois.

L'homme, âgé à l'époque 37 ans, avait attrapé les chevilles de sa fille alors qu’elle était sur le ventre et les a forcées à monter à sa tête, lui brisant la colonne vertébrale et la faisant saigner à mort.

Cole est ensuite retourné à son jeu vidéo, en laissant sa fille mourir.

Cole avait admis avoir causé les blessures mortelles de sa fille, selon sa demande de clémence, disant à la police qu’il « regretterait ses actions pour le reste de sa vie ».

Avant son procès, les procureurs lui ont proposé un accord de plaidoyer qui aurait abouti à une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Cole voulait que l’affaire soit jugée parce que, a-t-il dit à ses avocats, c’était « la volonté de Dieu » et « son histoire permettrait à Dieu de toucher les cœurs ».

Benjamin Cole a été condamné à la peine capitale en 2004. Ses avocats ont multiplié les recours pour annuler son exécution estimant que Cole n'avait plus toute ses facultés mentales car il souffre depuis longtemps de schizophrénie paranoïaque et de lésions au cerveau.

Or, la Cour suprême des États-Unis interdit d’exécuter les condamnés qui ne comprennent pas de quoi ils sont punis. Mais leurs démarches sont restées vaines.

Benjamin Cole a été exécuté jeudi dans le pénitencier de McAlester, en Oklahoma (Etats-Unis), par injection létale.

Lors de sa mise à mort, Benjamin Cole a prié à haute voix de manière peu intelligible : «Jésus est mon maître et sauveur, Choisissez Jésus… Son jour va arriver. Je pardonne à tous ceux à qui j’ai fait du mal», a-t-il notamment bafouillé.