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Un père poignarde à coups de pic à viande sa femme et son fils de 17 ans qui passait le bac

Mohamed B., 65 ans, a comparu cette semaine devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir poignardé sa femme et son fils.

Les faits se sont déroulés le 20 juin 2018 dans l'appartement familial à Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Ce soir-là, l'adolescent de 17 ans travaillait son bac dans sa chambre lorsqu'il a entendu ses parents se disputer.

Le prévenu refusait de signer les papiers du divorce. "Tu es satan", "Je vais te tuer", a-t-il lancé à sa femme. "Ose!", a-t-elle rétorqué.

Fou de rage, le sexagénaire s'est saisi de couteaux, d’une paire de ciseaux et d’un pic à viande. Sa femme s’est réfugiée dans la chambre. Le fils s’est mis devant la porte pour empêcher son père de la défoncer.

En vain. Mohamed B. a pénétré dans la pièce, a poignardé sa femme trois fois dans le dos, à l’avant-bras gauche, au niveau de l’humérus et de la poitrine.

Le fils, qui s’est interposé, a lui aussi été grièvement blessé avec des plaies encore plus profondes à l’avant-bras gauche, à l’épaule, à la cuisse. Il s’est écroulé dans sa chambre, se vidant de son sang.

Il ne doit la vie qu'à sa petite sœur qui elle aussi était en train de faire ses devoirs. La jeune fille de 12 ans a alors enlevé son tee-shirt et effectué un garrot.

Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux Mohamed B. était en train de regarder la télévision sur son canapé pendant que son épouse et son fils agonisaient. Les deux victimes ont survécu par miracle.

Mais la mère est depuis décédée. Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 22 ans, avait raté son bac en juin mais l'avait obtenu au rattrapage en septembre. Il ne veut plus rien à voir avec son père.

Ce dernier a été condamné jeudi à quatre ans, dont deux ans avec sursis probatoire, et obligation de soins. Les juges ayant reconnu l'altération mentale au moment des faits.