La jeune femme retrouvée démembrée et décapitée identifiée grâce à ses tatouages ?

Lundi, un adolescent de 16 ans cherchait un coin pour uriner à Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle, lorsqu'il avait découvert le cadavre démembré et décapité d'une jeune femme derrière un local désaffecté.

Une autopsie a été pratiquée et a révélé que la victime était une femme âgée entre 20 et 35 ans.

Elle présentait un piercing au nombril et deux tatouages : l’un avec des étoiles et une inscription « Kiko » sur l’aine droite, l’autre, un poignard accompagné d’une rose dans le bas du dos.

Le tronc ne présentait pas de plaies par arme blanche ou d'orifices de balles qui pourraient expliquer le décès.

La jeune femme aurait été tuée dans les 24 h précédant la découverte du corps et aurait été démembrée dans un autre endroit.

"Il nous manque un élément essentiel, à savoir la tête. En son absence, on ne peut déterminer la cause du décès car la victime a pu être mortellement blessée à ce niveau." a expliqué le procureur, lors de la conférence de presse vendredi.

Les hypothèses d'un féminicide ou du meurtre d'une prostituée tuée en Belgique ou au Luxembourg voisins, sont envisagées.

La police française est actuellement en relation avec la police belge et luxembourgeoise afin de vérifier si une femme a disparu récemment sur ces territoires.

Le procureur a précisé qu'il n'y a aucun lien entre cette affaire et le corps sans tête retrouvé à 50 kms dans la forêt domanial de Moyeuvre-Grande, en Moselle. Cet homme s'est vraisemblablement suicidé.

"Le décès de cet homme remonte au mois de juin" et son corps, réduit à l'état de squelette, a "manifestement été altéré par des animaux sauvages expliquant l'absence de tête" explique le magistrat.

Si vous reconnaissez l'un de ces tatouages, vous pouvez contacter les autorités au 03.90.23.13.00.