Marine, 20 ans, tuée de 60 coups de couteau : le suspect envoyait des SMS équivoques à la victime

On en sait plus sur Jean-Luc, le suspect actuellement en détention provisoire pour le meurtre de Marine Calmette, tuée d'une soixantaine de coups de couteau vendredi 1er juillet à son domicile de Saint-Orens-de-Gameville, au sud-est de Toulouse.

En plus de son travail d'esthéticienne, la jeune femme de 20 ans travaillait dans un restaurant situé à Labège. Jean-Luc était son collègue de travail depuis quatre mois.

"Entre eux, c'était parfois un peu tendu mais jamais au point d'en venir aux mains" assure un de ses collègues.

Le meurtrier envoyait régulièrement des SMS équivoques à la victime. Les enquêteurs examinent en ce moment son téléphone portable.

Le jeune homme, âgé de 27 ans, avait un casier judiciaire quasi-vierge. Il porte une seule petite mention pour un simple usage de cannabis.

En garde à vue, le suspect a expliqué être passé par hasard dans le quartier de la victime. Sauf que l'exploitation de la vidéosurveillance montre Jean-Luc devant la maison de Marine près d'une demi-heure avant son intrusion.

A ce moment là, la jeune fille recevait un client venu profiter de son talent d'esthéticienne.

La veille ou l'avant-veille du drame, le suspect avait accidentellement inhalé des produits chimiques sur son lieu de travail et avait été dû être transporté complètement déboussolé.

Son avocate, Me Myriam Merzougui-Lafarge a demandé une expertise psychiatrique mais le lien entre cet événement et la soixantaine de coups de couteau donnée à Marine puis à Lucas, son petit ami, n'est pas établi.