07/07

«Il a ouvert le tiroir d’une tombe» : le comportement étrange de Cédric Jubillar dans le cimetière de Cagnac

Les fouilles se poursuivent dans l'espoir de retrouver Delphine Jubillar disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines.

Les recherches se concentrent autour du cimetière de la commune situe dans un périmètre de 2 km autour de la maison familiale des Jubillar.

En mars 2021, trois mois après la disparition de l'infirmière et trois mois avant la mise en examen de son mari, une des amies de Delphine avait poussé le peintre plaquiste à participer avec elle à des recherches autour du cimetière.

"Il avait l’air de bien connaître les lieux. Il me montrait les joints des tombes du cimetière, il me faisait un cours sur les joints propres, sales…." a expliqué la jeune femme aux enquêteurs.

Cédric Jubillar avait ouvert le tiroir d'une tombe et lui avait montré comment procéder. "Eh oui, je m’y connais malheureusement... Merci maintenant il y a tes empreintes avec les miennes" avait-il ironisé.

En mai 2021, quelques semaines avant son interpellation, Cédric Jubillar était retourné au cimetière, accompagné d’un proche, pour lui faire la démonstration qu’il y a “plein d’endroits pour cacher un corps”.

Il faisait alors référence à une petite structure en béton complètement défoncée, au cœur de ce cimetière et sous laquelle, selon lui, on pouvait avoir enfoui le corps de Delphine.

“En parcourant ce cimetière, il voulait indiquer des pistes parmi d’autres”, se souvient ce proche.

Il y a aussi ce radiesthésiste, policier à la retraite originaire de Blaye-les-Mines, qui dit avoir commencé ses recherches en février dernier et a pointé une tombe qui ne semble pas scellée, la seule du cimetière où poussent des fleurs tout autour.

Reste à savoir si les deux juges d’instruction donneront leur accord pour faire ouvrir des tombes.