Qui est Eric Masson, le policier de 36 ans abattu lors d'une opération antidrogue ?
Eric Masson, 36 ans, est le brigadier qui a perdu la vie mercredi à Avignon, dans le Vaucluse, lors d'une opération antidrogue.
Le policier décédé était pacsé et père de deux petites filles âgées de 5 et 7 ans.
Après un passage dans le Val-de-Marne où il avait été affecté à la brigade anticriminalité (BAC) de Chennevières-sur-Marne puis dans les Bouches-du-Rhône, il avait été affecté à Avignon, région d’où sa famille est originaire.
Son père, lui aussi policier, est récemment parti à la retraite. Son frère et sa sœur sont eux aussi fonctionnaires de police en Île-de-France.
Eric Masson faisait partie du groupe de policiers qui avaient été appelés en renfort mercredi aux alentours de 18h30 pour un attroupement sur un point de deal connu du centre ville d'Avignon.
Arrivés sur les lieux, ils ont assisté à ce qui ressemblait à un échange de stupéfiants entre une femme et deux individus.
Eric Masson et un collègue ont alors décidé de suivre discrètement l’acheteuse sans éveiller les soupçons du revendeur et rue Râteau, en cœur de ville, Éric Masson s’est porté à hauteur de cette femme, il a décliné sa fonction de policier, et cette dernière n’a pu que reconnaître avoir acheté de la résine de cannabis.
C’est à ce moment-là que deux individus se sont approchés en direction des policiers et que l’un d’entre eux qui portait une sacoche en bandoulière, leur aurait demandé ce qu’ils faisaient là.
Le brigadier Éric Masson se serait avancé dans sa direction tandis que son collègue serait resté en retrait avec la cliente. Éric Masson aurait alors décliné son identité de policier mais l’individu à la sacoche s’est emparé d’une arme de poing et faisait feu sur lui à deux reprises, l’atteignant au thorax et à l’abdomen.
Le collègue a hurlé police avait de tirer 2 coups de feu en direction du meurtrier qui est parvenu à s’enfuir tout comme son comparse.
Pour l’heure, seule la cliente a été placée en garde à vue, "une personne importante ayant été témoin direct de la scène de meurtre".
Pour le procureur, les deux malfaiteurs n’ont pas pu ignorer qu’ils avaient affaire à des policiers, "ils avaient le brassard à la main en faisant état de leur qualité de policier".