25/02

Tuerie de Chevaline : la piste crédible du réseau de tueurs francs-maçons

Un réseau de tueurs à gage francs-maçons nommé Athanor impliquant des militaires de la DGSE, des journalistes et des policiers avait été démantelé au début du mois de février.

Ils avaient abattu en 2018 Laurent Pasquali, pilote automobile de 43 ans, à la sortie de son domicile, avant d'enterrer son cadavre dans une forêt. Une dette d'argent envers l'un des membres de la loge serait le mobile du crime.

En juillet 2020, Jean-Luc B., coach en entreprise, avait recruté deux militaires de la DGSE de cette même loge maçonnique pour assassiner Marie-Hélène Dini, une concurrente de 54 ans.

Mais le projet avait avorté grâce à un voisin qui avait repéré les 2 agents de la DGSE qui surveillaient le domicile de Marie-Hélène Dini depuis une voiture.

Au total, 7 personnes appartenant à cette loge maçonnique sont en détention provisoire dans cette affaire.

A la tête de ce réseau, un ancien commandant de la direction du renseignement intérieur, chez qui les enquêteurs ont découvert des munitions de calibre 7.65.

Que ce soit dans le mode opératoire ou dans les munitions utilisées, cette affaire rappelle la tuerie de Chevaline.

Le 5 septembre 2012, trois membres de la famille al-Hilli, des citoyens britanniques d'origine irakienne et un cycliste savoyard, Sylvain Mollier, avaient été assassinés sur un parking de la combe d'Ire, aux confins du lac d'Annecy.

Ces fameuses cartouches de calibre 7.65 sont utilisées notamment dans les chargeurs du Luger P06, l'arme qui a servi à abattre, de deux balles dans la tête, chacune des victimes de la tuerie de Chevaline.

Les gendarmes de Chambéry toujours en charge de cette affaire datant de 8 ans devraient étudier cette nouvelle piste.