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Deux ans plus tard, il avoue avoir étranglé, découpé et calciné sa femme

Des restes humains calcinés avaient été retrouvés le 31 août 2017 en bordure d’un chemin isolé à Vernouillet, dans les Yvelines.

C'est une maman qui avait fait la macabre découverte alors qu'elle se promenait avec sa fille. Un crâne et une cage thoracique brûlés dans des pneus gisaient au pied d'un arbre. L’autopsie avait révélé à l'époque qu'il s'agissait d'une femme mesurant moins d’1,65m.

Très rapidement, les enquêteurs ont fait le lien avec la disparition d'Anne-Marie, une femme de 68 ans d'un 1,50 m, résidant à Boulogne-Billancourt (92).

Les policiers ont enquêté sur le compagnon de cette dernière et ont repéré des mouvements suspects sur ses comptes bancaires.

Ils ont effectué des prélèvements génétiques sur des objets ayant appartenu à Anne-Marie qui ont matché avec l'ADN du cadavre calciné. Le concubin de la victime, un chauffeur de taxi de 67 ans, a été placé en garde à vue mardi.

Il a avoué avoir étranglé à mort sa compagne à leur domicile le 22 août 2017. Il a ensuite découpé le corps en morceaux les jours suivants, prenant soin de le vider de son sang dans la baignoire.

Puis il a fait disparaître les dents et brûler des parties du corps avec des produits corrosifs, avant de les disperser et d'en incendier les restes à Vernouillet.

« J'ai des remords. Je m'en veux terriblement », confie-t-il, parlant d'Anne-Marie comme d'une femme « bipolaire et schizophrène ».