Patrice Alègre, qui a violé et tué 5 femmes, demande sa remise en liberté
Après 22 années passées en prison, le tueur en série toulousain Patrice Alègre va demander sa remise en liberté.
Il avait été condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans pour 5 meurtres, des viols et une tentative de meurtre.
Comme il avait été incarcéré dès le 6 septembre 1997, soit le lendemain de son arrestation, cette demande sera faite le vendredi le 6 septembre 2019, soit 22 ans plus tard.
Patrice Alègre est un affreux tueur en série. Sa première victime est Valérie Tariote, 21 ans, serveuse dans le café où il travaillait. Un soir de février 1989, il l'a étranglée avant d'abuser d'elle.
Le 24 janvier 1990, il a violé et étranglé Laure Martinet, une étudiante de 19 ans, qui habitait dans le même village que lui. Son corps sera retrouvé 3 jours plus tard, dans un fossé de Bonrepos-Riquet, par 2 promeneurs.
Le 11 février 1997, il a croisé Martine Matias 29 ans, dans un fast-food. Comme elle avait refusé ses avances, il l'a étranglée, puis violée avant de mettre le feu à son appartement.
Dix jours plus tard, il a rencontré Emilie Espès, 21 ans, dans un bar. Le lendemain soir, Patrice Alègre a tenté de l'étrangler et de la violer dans son sommeil. Mais Emilie s'est réveillé et, par un grand sang froid, elle est parvenue à le convaincre de l'épargner.
Six mois plus tard, Alègre a rencontré Mireille Normand, 35 ans, dans l'Ariège, lord d'un méchoui. Il est ensuite venu s'installer chez elle à sa demande, pour réaliser divers travaux. Il a tenté d'avoir des rapports avec elle mais, devant son refus, il l'a tuée le 19 juin 1997.
Patrice Alègre a ensuite quitté la France. Localisé en Espagne, en Allemagne, puis en Belgique, il est revenu à Paris où il a été hébergée par Isabelle Chicherie, avec qui il a sympathisé lors de son passage en Espagne.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1997, elle a refusé un rapport sexuel. Il l'a étranglée, puis l'a violée avant de mettre le feu à son appartement. Il a été interpellé le 5 septembre 1997.
Vingt-deux ans après, Patrice Alègre est tombé amoureux d'une visiteuse de prison. Cette psychologue de 40 ans avait quitté le Canada pour le rencontrer dans le cadre d'un travail de criminologie.
Elle n'est jamais repartie et affirme aujourd'hui vouloir aider Alègre à retrouver la liberté. « Nous voulons un enfant », a dit Patrice Alègre à son avocat.