33 ans après la disparition de Martine, 24 ans, en 1986, un homme avoue
Martine Escadeillas a disparu le 8 décembre 1986 à Ramonville-Saint-Agne, une banlieue de Toulouse, en Haute-Garonne.
Ce jour là, vers 8H30, la jeune femme de 24 ans était retournée à son appartement après avoir déposé son compagnon en voiture à un arrêt de bus. Mais, après, on n'a plus aucun signe de vie.
Elle devait repartir ensuite pour aller au travail mais elle ne s'y est jamais rendue. Ses proches, inquiets de ne pas avoir de nouvelles, avaient trouvé des traces de sang dans l'escalier de son immeuble et une grosse flaque de sang dans la cave.
Une femme médecin, installée dans la résidence, avait déclaré avoir entendu des cris au moment de la disparition.
Ce n'est qu'en 2016, soit 30 ans après, que cette affaire a rebondi. Une amie de Martine a écrit aux enquêteurs pour accuser un proche de la famille d'Escadeillas.
Les policiers ont investigué sur cet homme durant deux ans et cette enquête a conduit à son interpellation mardi à son domicile dans l'Isère.
Placé en garde à vue, cet ami de la victime, âgé de 55 ans, a reconnu "son implication dans les faits. Mais il ne s’agit pas d’aveux circonstanciés" a déclaré le procureur.
"Selon ses explications en garde à vue, il aurait déclaré sa flamme à Martine Escadeillas qui l’aurait brutalement rejeté", précise le magistrat.
Le suspect n’a pour l'instant donné aucune explication sur ce qu’était devenu le corps.