Les policiers avaient menti et accusé un automobiliste à leur place



Dans la nuit du 9 au 10 septembre, à Aulnay-sous-Bois, un automobiliste avait refusé d'obtempérer lors d'un contrôle routier et il avait prit la fuite.
Une course poursuite avait alors eu lieu et un gardien de la paix avait été blessé.
Le fuyard avait été arrêté et placé en garde à vue pour refus d'obtempérer et surtout pour avoir percuté le policier en voiture.
Mais au fil des heures, la hiérarchie policière s'était rendu compte que l'automobiliste n'était pas responsable et que les policiers avaient menti. Il semble que le policier blessé l’ait été après un choc avec… une autre voiture de policier.
Les sept policiers présents ce soir-là, dont le blessé, s’étaient mis d’accord pour monter un scénario destiné à les dédouaner.
Les policiers ont écopé d'une interdiction d'exercer et sont convoqués au tribunal de Bobigny le 4 novembre pour "dénonciation calomnieuse", et "faux en écriture publique" pour avoir rédigé ou signé de faux procès verbaux. Trois d'entre eux sont en outre mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné une incapacité de travail n'excédant pas huit jours par personne dépositaire de l'autorité publique".