Qui est Jonathan Maréchal, le meurtrier présumé de Tom, 9 ans ?
Tom, 9 ans, a été retrouvé mort lundi soir, caché sous des orties, dans une maison abandonnée de Hérie-la-Viéville, dans l'Aisne.
Il a été violé et avait des hématomes à la tête. Des traces d'hydrocarbure sur son corps laissent penser que son meurtrier a tenté de le brûler. Un parpaing ensanglanté a également été découvert à proximité.
Le petit avait également des blessures au niveau des parties génitales.
Jonathan Maréchal, 27 ans, un marginal du village, a été interpellé mardi matin et a été placé en garde à vue.
Cet homme, connu des services de police pour des délits mineurs, refuse de s’exprimer. Il est sans emploi, vit dans un logement social du village et a comme signe distinctif une crête rose en guise de coiffure.
Lundi soir, Tom, 9 ans, était avec un de ses grands frères. Ils sont allés chercher Alexandre, son meilleur ami âgé de 13 ans, pour cueillir des cerises dans le jardin de la maison abandonnée.
Jonathan les a rejoints. Puis lorsque un orage menaçait, le grand frère de Tom est parti. Puis Alexandre s’en est allé et Tom lui a dit qu’il allait le rejoindre. Il n’est jamais revenu.
D'abord interrogé en tant que témoin, jonathan Maréchal a guidé les enquêteurs vers un endroit en expliquant que « Les petits sont passés par là ». Jonathan Maréchal a ensuite participé aux battues pour retrouver le petit garçon.
Sur sa page Facebook, cet homme adepte de « selfies » extravagants, au look punk et aux tatouages à l’effigie de personnages de mangas, se présente comme « sataniste luciférien ». Sa devise est « Vivre libre ou mourir ».
Sa sœur, était la baby-sitter du jeune garçon. "Je l’ai vu grandir, j’ai été sa baby-sitter" explique la jeune femme en parlant de Tom.
"J’ai beaucoup de mal à réaliser ce qui lui est arrivé... Je ne sais pas quoi en penser. Il était un peu marginal. Il a eu des problèmes, il a déjà fait un séjour en hôpital psychiatrique. La dernière fois que je l’ai vu, c’était dimanche (…) Il avait l’air bien" a-t-elle rajouté.
Les gendarmes disposent d’encore 24 heures maximum pour le faire parler.