27/04

Il dissimule le meurtre de sa femme pour partir vivre avec sa maîtresse

Le 28 août 2013, Eric Desnoue s'est rendu à la gendarmerie pour signaler la disparition de sa femme Françoise Saffer, 56 ans, en jouant les maris éplorés.

Très rapidement, les soupçons se sont portés sur Eric Desnoue car ce dernier avait dépensé tout l'argent de son épouse et était parti vivre avec sa maîtresse, avec laquelle il pratique l'échangisme.

Quelques mois plus tard, le domicile du couple situé à Bourogne, dans le Territoire de Belfort, a été perquisitionné.

Les enquêteurs ont découvert, grâce au Bluestar, que d'importantes traces de sang appartenant à la victime avaient été lavées.

Placé en garde à vue en juin 2014, il avait expliqué qu'elle était tombée dans l’escalier dans la nuit du 27 au 28 août 2013. Puis, constatant son décès, il avait mis le corps dans des sacs-poubelles et l’avait caché dans une forêt.

Mais l'autopsie a révélé qu'elle avait ingéré un produit de type « Destop » et les analyses de l’ordinateur d’Eric Desnoue ont montré qu’il avait effectué des recherches sur Internet sur les substances dangereuses et mortelles.

De plus l'examen du corps a montré que le crâne de la victime était «sans stigmates», alors qu’elle est soit-disant tombée sur la tête dans l’escalier.

Eric Desnoue comparaît depuis jeudi devant la Cour d'Assises de Vesoul. Il risque la perpétuité.