Elle étrangle à mort son mari avec une ceinture de kimono puis brûle son corps
Véronique Guillout, 47 ans, a comparu cette semaine devant la cour d'assises du Morbihan pour le meurtre de son compagnon, âgé de 40 ans, commis le 5 janvier 2011.
Ce jour là, cette maman de 3 enfants a étranglé à mort Richard André, son conjoint, avec une ceinture de kimono avant de brûler son cadavre.
Le corps calciné a été retrouvé dans sa voiture sur un chemin de campagne à Messac (35).
Placée en garde à vue, Véronique Guillout a avoué le meurtre et a assuré que son compagnon, avec lequel elle avait eu une fille âgée aujourd'hui de 10 ans, avait été violent avec elle.
Mais l'avocat général n'a pas cru en sa version du mari violent : « On ne nous fera pas avaler la salade du crime passionnel. Il ne faut pas se tromper : Richard André n'était pas un tyran domestique. C'est bien lui la victime. »
De son côté, l'avocat de la victime a décrit une femme « jalouse et rancunière ».
Elle a été condamnée vendredi à 15 ans de réclusion criminelle. L'accusée comparaissait libre. Elle avait été libérée fin 2016, après 6 ans de détention préventive.
Ses avocats ont assuré vouloir obtenir sa libération rapidement. D'ici "deux ans" ont-ils indiqué.