Deux aides-soignantes condamnées pour avoir écrit sur les fesses d'une patiente



Le tribunal correctionnel de Quimper a condamné jeudi deux aides-soignantes à 800 euros d'amende.
Elles étaient poursuivies pour violences volontaires sur personne vulnérable.
En 2009, l'une d'elles qui était occupée à badigeonner les fesses d'une pensionnaire avec de l'éosine, un produit désinfectant coloré, en avait profité pour écrire un message à l'attention d'une collègue.
Quelques heures plus tard, celle-ci lui avait répondu en utilisant le même support, en l'occurrence les fesses de la victime, une femme dépendante souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Elles ont aussi été condamnées à verser 1000 euros de dommages et intérêts à la victime. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. Le président avait dénoncé des "actes immatures" et le fait que la retraitée ait été considérée "comme un objet".
Les deux aides-soignantes ont été mises à pied pour une durée de quatre mois par l'établissement de Plonéour-Lanvern.
Les deux avocats, qui avaient plaidé la relaxe, ont annoncé leur intention de faire appel.