13/10

Louise avait porté plainte contre son meurtrier qualifié de «pervers» par sa propre fille

Dimanche, une étudiante française de 23 ans a été assassinée dans son appartement de Liège, en Belgique. Ce jour là, son voisin du dessous est venu frapper à sa porte.

Elle n’a pas répondu. Lorsqu'il a frappé une seconde fois, la jeune femme a ouvert la porte.

L'homme, âgé de 54 ans, s'est alors jeté sur elle, l'a étranglée avant de la poignarder à mort à coup de couteau.

Patrick Vanderlinden avait été condamné en 2003 à un an ferme pour viol puis libéré en 2004. En 2006, il est à nouveau condamné à 6 ans de prison pour viol et libéré en 2010. Il était en libération conditionnelle jusqu'en 2020.

En 2015, Vanderlinden avait glissé un mot d'amour sous la porte de l'appartement de Louise. Au lieu de le ramasser, l’étudiante avait ouvert et avait trouvé le délinquant sexuel récidiviste nu sur le palier.

Elle avait alors porté plainte contre le quinquagénaire. Mais les autorités, à l'époque, n'avaient rien fait alors que l'homme était toujours en libération conditionnelle.

Interrogée par Sud Presse, la fille de Patrick Vanderlinden a décrit son père comme étant un véritable monstre : « Mon père est, ni plus ni moins, un pervers violent et récidiviste, quelqu’un de dangereux. »

« J’étais petite encore mais je me rappelle très bien des raclées données à notre mère et aux autres membres de la famille. » a-t-elle rajouté.